DORMANN Maurice



 © FNMF

Né en 1881, Maurice Dormann, après une formation de typographe, prend en 1905 la direction du journal Le Réveil d’Etampes ; en 1927 il est élu président du Syndicat professionnel des journalistes de Seine-et-Oise.
Mobilisé pendant la Première Guerre, grièvement blessé près de Verdun en 1916, il devient grand invalide de guerre. Il poursuit ses activités professionnelles tout en se consacrant aux victimes de guerre. Président de la Fédération des associations de mutilés de Seine-et-Oise en 1919, il créée une maison de retraite des mutilés de guerre, à Ville-Lebrun.

En 1928, il est élu député “ républicain radical ” de Seine-et-Oise, puis réélu en 1932. A la Chambre, il intervient en faveur des agriculteurs, des Anciens combattants et des mutualistes.

Maurice Dormann qui préside la Fédération mutualiste de Seine-et-Oise suit le dossier des Assurances sociales. Avec le député de la Creuse Jean Montigny, il fait, en 1931, une proposition de loi inspirée d’un vœu formulé par la Mutualité : elle demande que les groupements mutualistes puissent gérer directement les Assurances sociales sans être tenus de créer de nouveaux organismes. Toutefois, cette “ mutualisation des Assurances sociales ” n’aboutira pas.


De 1931 à 1939, Maurice Dormann siège au Conseil d’administration de la FNMF puis à son Comité exécutif. Elu sénateur en 1935, il le restera jusqu’en 1944. La débâcle venue, Maurice Dormann vote les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain le 10 juillet 1940 et soutient Vichy, avec modération, jusqu’en 1942. Figure importante des Anciens combattants, il continue de défendre les intérêts de la FNMF, notamment en 1941 où il est question de réorganiser les Assurances sociales en limitant le rôle de la mutualité. Il défend également la mutualité artisanale. S’étant retiré de la vie politique à la Libération, il est élu en 1946 un des quatre vice-présidents de la FNMF, au Conseil supérieur de la mutualité et au Conseil national économique. Maurice Dormann meurt fin 1947.



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