ROBELIN Léon



 

Fils d’un marchand tanneur, Léon Robelin naît à Longjumeau (Seine-et-Oise) en 1866. Dès l’âge de 18 ans, il fonde des œuvres sociales dans ce département. En 1892, il entre à la direction de la Ligue de l’enseignement qui s’est fixée pour but la diffusion de l’instruction dans les classes populaires et la défense de l’enseignement public. Devenu secrétaire général de la Ligue en 1899, Léon Robelin en est un des dirigeants jusqu’en 1925.

Maire de Longjumeau de 1896 à 1927, sous les couleurs du Parti radical, il développe de nombreuses œuvres, dont une société de secours mutuels. Dans le sillage de Jean-Cyrille Cavé, promoteur de la Mutualité scolaire, il est secrétaire général de l’Union nationale des mutualités scolaires, à sa création en 1906, puis jusqu’en 1925 son vice-président et son président.

En 1919, Léon Robelin devient administrateur de la FNMF et bientôt, un de ses vice-présidents. En 1920, il participe à une Commission constituée par le ministère du Travail, destinée à élaborer le projet de loi sur les Assurances sociales. En 1921, suite à la démission forcée de Léopold Mabilleau, il est élu président de la FNMF.
Après cette crise, il a le mérite de rétablir la sérénité au sein de la Fédération et contribue à son organisation. La nomination d’un secrétaire général, Aristide-Victor Thiriet, marque le point de départ d’une véritable structure administrative fédérale.
Affaibli par la maladie, Léon Robelin doit réduire ses activités à la veille du XIIIe congrès national de la FNMF (Lyon, 1923). Il préside toutefois la FNMF jusqu’au 18 mai 1925, date à laquelle il démissionne pour raisons de santé.

Léon Robelin poursuit son activité dans le monde mutualiste, notamment comme dirigeant de l’Union nationale des présidents de sociétés de secours mutuels de France et au sein de la Mutualité scolaire. Il reçoit l’hommage du mouvement mutualiste à sa mort en 1938.




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