Né en 1884, Victor Bernard est engagé volontaire de 1902 à 1905 puis fait toute sa carrière de représentant de commerce à la maison Dollfuss Mieg (DMC) qu’il achève en 1953. Mobilisé en 1914, il termine la guerre comme lieutenant ; il sera à nouveau mobilisé en 1939.
En 1907, Victor Bernard adhère à l’Union du commerce ; il en devient le secrétaire en 1911 puis le président, de 1925 à sa mort. En 1926, l’Union du commerce met sur pied un cabinet médical à Paris.
Administrateur de la Fédération mutualiste de la Seine (FMS) depuis 1925, Victor Bernard en devient un des vice-présidents en 1950.
Il entre également en 1925 au Conseil d’administration de la FNMF, et en devient l’un des vice-président en 1927, en remplacement de Jules Vergne, décédé. Victor Bernard occupe ce poste jusqu’en 1961 ; il est alors nommé vice-président honoraire de la FNMF.

Victor Bernard créée une des premières caisses primaires maladie d’Assurances sociales, gérée par l’Union du commerce. Il siège au conseil d’administration de la Caisse maladie interdépartementale des Assurances sociales de Seine et de Seine-et-Oise, ainsi qu’au conseil d’administration de l’Union des caisses d’Assurances sociales de la région parisienne. Il est trésorier de l’Union nationale des caisses primaires mutualistes (UNCP) qui, fondée en 1931, représente la “ branche technique ” de la FNMF en matière de caisses d’Assurances sociales maladie. En 1932, Victor Bernard entre au Conseil supérieur des Assurances sociales ainsi qu’au Comité général d’entente de la Mutualité et des Unions nationales de caisses d’Assurance sociales qui a pour but de coordonner l’action des diverses unions nationales d’affinité : syndicales, agricoles, familiales, départementales, etc.

Elu au Conseil supérieur des sociétés de secours mutuels de 1935 à 1947, Victor Bernard représente la FNMF à la VIIe conférence de la CIMAS, (Prague, 1936).
Durant l’Occupation, Victor Bernard est un des vice-présidents délégués de la FNMF. En 1946, il est élu administrateur de la Caisse centrale de Sécurité sociale de la région parisienne.

Titulaire de nombreuses médailles et décorations, il meurt en 1964 à Paris.