Né en 1893, Jules Coq devient instituteur suppléant en Seine-et-Oise. Mobilisé dans l'Infanterie en 1914, il est blessé à la jambe en 1917 puis pensionné à 40 %.
En 1924, il enseigne à Elancourt (Seine-et-Oise). Secrétaire de mairie, il anime la section syndicale de Seine-et-Oise des secrétaires de mairie-instituteurs. Membre du Syndicat national des instituteurs (SNI) à partir de 1924, il devient le secrétaire adjoint de sa section départementale jusqu'à la guerre. Depuis 1925, il milite au Parti socialiste SFIO.
Pacifiste en 1938, non mobilisé en 1939, il entre très tôt en contact avec la Résistance. Membre du réseau Libération-Nord, il est un des créateurs du syndicat clandestin des instituteurs. Arrêté par la Gestapo, le 28 juin 1944, il est libéré le 26 août 1944 par l'arrivée des troupes américaines.
Jules Coq participe alors au Comité départemental de Libération tout en siégeant à la Commission d'épuration départementale à l'Inspection académique de Versailles.
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