L'oeuvre familistérienne répond sur le mode coopératif à tous les besoins des travailleurs: logement, magasins coopératifs (boulangerie, épicerie, mercerie, ameublement, vêtements, combustibles...), une crèche et une école primaire, une caisse de prévoyance pour les maladies, les accidents et la retraite, et pour les loisirs, un restaurant, un théâtre, une piscine, une bibliothèque. A sa mort, en 1888, Jean-Baptiste Godin lègue la moitié de ses biens au Familistère, qui conserve son statut coopératif jusqu'en 1968. Jadis lieu d'expérimentation du progrès social, le Familistère de Godin apparaît aujourd'hui comme le témoignage architectural des utopies coopératives du 19e siècle.
|