En 1963 Edouard Brassier entre au Conseil d’administration de la FNMF. Six ans plus tard, il en est élu secrétaire général adjoint puis secrétaire général en 1972. André Borveau le présente en ces termes : “ Intelligent, très fin, très travailleur, avec un esprit de synthèse très accusé, d’un caractère égal et toujours d’une grande affabilité. Mais sa faiblesse était de vouloir, non par ambition mais par curiosité intellectuelle, cumuler les fonctions et par là même de trop se disperser… ” (Mes Mémoires, Cahier n° 3, p. 130). Lors du départ d’André Borveau en 1979, “ il bénéficiait de l’appui de la Fédération mutualiste parisienne et Jean Amiel, le président de celle-ci n’aurait pas caché à André Borveau en octobre 1978, en des termes presque comminatoires qu’il serait son candidat ”. Il semble que Edouard Brassier ait de nombreux appuis au sein du Comité exécutif ; toutefois, André Borveau se prononce pour René Teulade qui est élu président de la FNMF lors de son assemblée générale des 27-28 octobre 1979 par 432 voix contre 222 à Edouard Brassier, 146 à Roger Cazin et 32 à André Issaly.
Le 28 juin 1974, André Borveau remet à Edouard Brassier les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur. Edouard Brassier est le secrétaire général de la FNMF jusqu’en 1985 et siège à son Conseil d’administration jusqu’en 1996. Il est alors élu secrétaire général honoraire de la FNMF jusqu’en décembre 1995 au moins.
|