DEFUMADE Alphonse Jean


Né le 14 janvier 1844 à Paris d’une famille de vielle souche creusoise, Alphonse Defumade, après avoir suivi des études classiques au lycée de Montluçon, puis juridiques à la Faculté de droit de Paris et obtenu sa licence, retourne exploiter ses domaines agricoles dans la Creuse. Elu conseiller général en 1870, constamment réélu ensuite, il se consacre aux questions agricoles, vicinales et administratives de son département. Se présentant comme “ républicain ”, il est élu en 1893 député dans la première circonscription de Guéret ; battu par le candidat radical-socialiste en 1898, il prend sa revanche en 1902. Il se situe alors dans la Gauche républicaine. Appartenant à la Chambre à diverses commissions de l’Agriculture, il soutient les ministères Léon Bourgeois et Emile Combes ; en 1905, il vote la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. En 1907 il succède à la présidence du Conseil général de la Creuse au docteur Villard qui vient de mourir. Il lui succède également au Sénat ; en 1912, il est réélu sénateur. Inscrit au groupe de la Gauche démocratique, il appartient à la Commission des chemins de fer mais ses interventions au Sénat restent assez rares. Il est également membre du Conseil académique de Clermont-Ferrand


Alphonse Defumade est le président de la société de secours mutuels d’Ahun (Creuse). Il préside également l’Union des sociétés de mutualité contre la mortalité du bétail ainsi que la Société centrale d’agriculture de la Creuse. Président de l’Union des sociétés de secours mutuels de la Creuse en 1902, il est élu un des dix-huit administrateurs de la FNMF à sa création. Dès lors et jusqu’en 1919, il préside, sans interruption, l’Union mutualiste de la Creuse, tout en siégeant également au Conseil d’administration de la FNMF ; son mandat dans cette fonction lui est renouvelé en décembre 1921.

La même année, Alphonse Defumade échoue à se faire réélire au Sénat. Il meurt le 19 décembre 1923 à Paris.



clic pour imprimer