Elu administrateur de la FNMF en 1949, il entre à son Comité exécutif en 1962 et devient secrétaire général en 1965 ; deux rapports présentés aux congrès de Bordeaux (1964) et de Saint-Malo (1967) renforcent son autorité. Elu président de la FNMF en février 1969, André Borveau poursuit la démarche de rapprochement avec les organisations syndicales entreprise par Arnaud Duben, son prédécesseur : devant la montée en puissance des compagnies d’assurance favorisée par les nouvelles contraintes économiques, cette orientation est vitale. Par ailleurs, face aux obstacles accumulés par les pouvoirs publics à l’égard des réalisations mutualistes sanitaires et sociales, notamment les pharmacies, André Borveau prône la résistance à toutes les discriminations.
En avril 1976, il dirige une manifestation de plusieurs milliers de mutualistes devant le ministère de la Santé et fait approuver peu après lors du XXVIIe congrès national (Vichy) un télégramme adressé au Président de la République, exprimant la détermination de la Mutualité “ à poursuivre sans relâche son action jusqu’à complète satisfaction ”.
Des discussions entreprises depuis le début des années 1970 entre la FNMF et la Mutualité des travailleurs échouent, de peu, en 1977. André Borveau considèrera ultérieurement cet échec “ comme le grand regret de mes dix années de présidence ”. Il quitte la présidence en octobre 1979, après avoir engagé depuis l’été la lutte contre le Ticket modérateur d’ordre public.
André Borveau meurt le 28 décembre 1994.
|